Notre histoire
En 1933, Louis Combat fait partie du groupe de viticulteurs qui fondent la Cave de Tain l’Hermitage, contribuant ainsi à donner naissance à une structure coopérative qui, encore aujourd’hui, fait référence dans la vallée du Rhône septentrionale. Même si, à cette époque, la viticulture ne constitue que l’une des activités de son exploitation, Louis Combat entend s’impliquer dans son développement, non seulement à un niveau personnel mais à l’échelle collective.
A son arrivée Marcel continue sur les traces de son père. Quand dans les années 1970 l’arboriculture prenait le pas sur la viticulture, il s’est entêté et bien lui en a pris à vouloir cultiver de la vigne à Mercurol. Pour lui, cette culture ayant toujours fait partie de l’identité familiale devait perdurer.
C’est le début d’une nouvelle ère : passionné de la vigne, Pierre Combat entend lui consacrer toute son attention. Après des études de viticulture à Beaune, il veut se spécialiser tout en pérennisant l’exploitation. Peu à peu, il se distancie des autres activités agricoles pour ne conserver, au tournant des années 2000, que la culture des abricots, et bien sûr, celle de la vigne.
Parallèlement, Pierre Combat s’engage fortement dans les structures collectives locales, régionales et nationales, aussi bien à la Cave de Tain qu’à la Chambre d’agriculture, au Comité Vin de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et bien sûr au sein de l’appellation Crozes-Hermitage, donc il occupe encore la présidence à ce jour.
Après une expérience professionnelle de plusieurs années à la bourse de Paris et de Lyon, Isabelle rejoint l’exploitation familiale et travaille aux côtés de son mari Pierre, période durant laquelle le vignoble se restructure, s’agrandit, et atteint sa taille actuelle de 22 hectares.
Formé en viticulture-œnologie à Orange, Nicolas se forge une expérience dans des vignobles étrangers (Etats-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande) ainsi qu’en France, en vallée du Rhône et dans le Muscadet, avant de rentrer au bercail. Avec une idée forte : celle de sortir de la coopérative pour créer enfin une cave particulière.
En 2017, le Domaine des Combat, dont Nicolas prend les rênes au côté de ses parents, voit le jour. Des installations techniques sont bâties en quelques mois et accueillent les vinifications du premier millésime.
Après une double licence anglais-chinois et gestion-économie, Sandra se tourne vers le Master de l’OIV,une formation très transversale qui emmène ses étudiants aux quatre coins de la planète vin.
Master en poche, Sandra part travailler en Chine en tant que brand ambassador.
De retour en France au début de l’année 2020, elle réalise à quel point elle est attachée à ses racines, son pays, sa région, et cet univers de la viticulture dans lequel elle a toujours baigné. Le destin vient provoquer la suite : elle reprend le flambeau du domaine alors que son frère Nicolas, fait le choix de repartir sur les routes des vins du monde.
Première fille née Combat depuis 100 ans et première femme à diriger l’exploitation, Sandra Combat incarne une première révolution. En s’appuyant sur son père qui continue de lui transmettre son savoir, en particulier sur l’aspect viticole, Sandra prend le temps d’apprendre afin de continuer l’œuvre accomplie par ceux qui l’ont précédée.
Pour Pierre Combat, l’arrivée de Sandra est une fierté et un soulagement
Dans ma famille, on a toujours fait du vin; c’est une belle chose que la nouvelle génération reprenne le flambeau, apportant de nouvelles idées, une autre énergie, en s’inscrivant dans l’élan de dynamisme et de jeunesse qui est celui de l’appellation Crozes-Hermitage aujourd’hui.
Pour Sandra, c’est une nouvelle aventure riche de promesses
Bien sûr, je veux apporter ma différence, ma singularité, mais je veux aussi m’inscrire dans ce qui a été fait avant moi : observer, apprendre, faire évoluer les choses pas-à-pas, avec l’aide de mon père qui a encore beaucoup de choses à m’enseigner à la vigne. C’est une histoire de famille et je ne suis pas seule pour écrire ce nouveau chapitre.